Historique
Une technique exceptionnelle, inspirée de la haute qualité d’époque, génère des instruments qui dépassent le temps.
Historique
Qu’est-ce que t’a amené à faire des clavecins ?
J’étais musicien, je jouais de la clarinette et je n’avais pas la capacité d’être un musicien de grande valeur si on peut dire, donc je me suis retourné par rapport à la musique vers la construction d’instruments. Je me suis renseigné de quoi on avait besoin.
C’était le moment de la résurrection, de la renaissance de la musique baroque, avec Gustav Leonhardt, etc. Et donc, je suis parti faire un apprentissage en Belgique avec Emile Jobin qui est très connu maintenant en France.
Nous avons fait connaissance de grands musiciens de la musique baroque, et aussi d’artisans très connus en Angleterre, et là, on a rencontré un autre ami qui est Christopher Clarke et donc on a décidé de faire à nous trois un atelier qu’on a appelé Les Tempéraments Inégaux.
On nous appelé aussi les Pieds Nickelés ou les Trois Mousquetaires. Donc, on a eu un assez grand succès. On a prêté les instruments pour un des rares séminaires qu’a fait Gustav Leonhardt à Toulouse et il a eu le bon gout d’apprécier nos instruments. Ça nous a fait de la réclame…
D’autre part, on a aussi restauré un Ruckers fameux de la famille de Sade. C’est Chris qui l’a restauré. Il a été acquis ensuite par le musée de Colmart avec lequel je travaillais à l’époque.
Ça nous a aussi fait de la réclame. Par la suite, on a beaucoup travaillé avec la Maison de la Radio, [à Paris].
J’ai décidé de partir avec mon épouse colombienne en Colombie où j’ai impulsé la musique baroque, car il n’y avait pas d’instruments sur place à l’époque. Avec mes instruments, on a pu faire venir tous les groupes connus mondialement et aussi au Festival de Carthagène.
C’est assez satisfaisant d’avoir joué ce rôle.
Le clavecin est venu comment dans ta vie ?
Il est venu un peu par hasard, parce qu’on m’a dit qu’on avait besoin de facteurs de clavecins. Il m’a séduit.
J’ai fait la connaissance à un stage de Blandine Verlet qui nous a quittés il y a un peu de temps, et avec tous les musiciens de baroque, c’était très enthousiasmant de participer à ce mouvement et aussi avec l’ORTF, on a beaucoup travaillé avec Jacques Merlet sur toutes ces campagnes en particulier.
C’était fantastique la période de résurrection de la musique baroque.